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l'art de la vinaigrette

Il me reste une frontière à franchir pour une pleine et global autonomie alimentaire sauvage dans la nature.

 

Sachant que pour fournir de l’énergie notre alimentation doit nous fournir beaucoup de calorie et que dans les douces herbes qui apparaissent à la sortie du gel il n’y en a pas beaucoup, que je dois attendre l’automne pour en avoir la quantité qui me donnera chaud lors de l’hiver, comment puis je faire pour en avoir suffisamment pour assurer mon bien être quotidien ?

 

La chasse me diront beaucoup. Les protéines animal, c’est la seule voie possible pour la survie et l’émergence de l’humanité ! Clameront ils en chœur.

 

C’est le feu me diront d’autres. Car par la pré-digestion dut à la cuisson nous pouvons ingérer bien plus de calorie que par une alimentation cru.

C’est pas faux !

 

Tout de même je me poses des questions.

 

Dans l’excellent documentaire «The Game Changers » l’on découvre que beaucoup de grands champions sportif sont intégralement végan et pas seulement pour des raisons éthiques, mais bien pour la puissance et la récupération.

 

L’intégralité des protéines sont présentent dans les graines et les végétaux et le gorille n’a nul besoin de manger de viande pour être fort comme un bœuf, ni même pour avoir de la vitamine B12.

 

Le problème viendrais peut être des calories.

 

Comme vous avez pus le voir ont a tous, plus ou moins, des poignées d’amour. Ce sont nos réserves de graisse, d’énergie, fort utile pour les moments de disette ou de grossesses. Elles sont constitué à partir des différentes variétés de sucre que nous ingérons. Dont, les amidons ! Mais cette énergie peut également venir des produits gras, c’est une des clefs du régime « paléo »

 

Nous consommions peut de produits amidonné en ces temps pré-agricole. Quelques tubercules, peut être des céréales durant l’été, racines et noix de l’automne. Quoi qu’il en soit cela est épisodique et très répartie sur le temps d’une année.

 

Comparé à la quantité de céréales que nous ingérons et que eux n'en mangeaient pas, on est en droit de penser que ce ne sont pas elles qui feraient de nous le sportif qu'ils pouvaient être et que nos ancêtres antédiluviens étaient probablement longiligne bien qu'athlète complet.

 

Pour avoir de l’énergie sous forme de graisse, ils/elles chassaient, péchaient et collectaient des coquillages jusqu’à 30/100 de leur nourriture sur le temps d’une vie.

 

Pour nous autres, Sapiens du XXI ème siècle, quelle leçon faire émerger de cela ?

 

La vinaigrette! Telle est ma réponse, jusqu’à présent.

 

Pourquoi ? Car de par sa composition elle m’apporte 3 grandes solutions

 

1 : Les graisses de mes huiles végétales vont m’apporter une énergie équivalente à ce que m'offre les graisses de mon corps. Ainsi si je diminue drastiquement la quantité de glucide de mon alimentation et que j’augmente la part de lipide, mon foie vas se mettre en mode cétogène. C’est à dire que plutôt que de transformer le sucre en graisses, il vas traiter directement les apport gras que je lui donne pour me les rendre en énergie disponible.

 

Ainsi pour avoir le meilleur des lipides, je fais un mélange 50/50 d’huile d’olive et d’huile de noix, d’oméga 6 et d’oméga 3.

Le gras, c’est la vie !

 

2 : Le vinaigre est important dans une vinaigrette, mais en mode autonomie il prend une valeur inattendu. Le service qu’il me rend, en plus d’être à mon goût, c’est de m’éviter le nettoyage systématique de ma nourriture.

 

Une règle de base de la cueillette est de choisir ce qu’il y a de plus beau. Dans le comestible, souvent, ce qui est beau est bon . Ainsi choisir une plante par sa propreté apparente est nécessaire, mais en faire le rinçage dans l’eau naturel est source de possibles intoxications. Méfiance !

 

Si vous vinaigrez, vous assainissez votre salade sauvage et au passage tuez quelques insectes installés bon grès mal grès dans votre plat. Entre nous, pucerons, fourmis et charançons, ce mêlent très bien avec le pissenlit et apportent un supplément nutritionnel vraiment bienvenu.

 

3 : Le sel et une des clefs des grandes traversées. Le plus ancien groupe humain retrouvé habitait à proximité de la mer, au Maroc et depuis fort longtemps l'on extrait de mines quantité de sel que l'on revend au gens qui n'en n'on pas l'accès.

 

A' savoir que le plasma sanguin aurait une composition minéral identique à celle de l’eau de mer. Le sel serait donc d’une importance primordial au bon fonctionnement de l’organisme.

 

Lors de long efforts physiques le corps sue plus souvent que durant la sédentarité. Hors quand la sueur s’évacue, elle part avec les sels minéraux qui eux l’avaient capté dans le corps.

Alors sachez que dans le régime sans sel qu’offre une total autonomie, ça sera la première des carences et que celle-ci provoque des chutes de tensions et un empêchement à capter correctement l’eau que vous ingérez.

La solution sauvage serait de consommer la cendre de nos feux, car ce reste de nos flambées représente la masse minéral que l’arbre à capté auprès de la roche mère. Les végétaux frais, croyez en mon expérience,  lors d'une longue et ardue randonnée, ne suffisent pas à cela.

De plus, l’absence de sodium provoque chez les enfants en croissance une bien triste maladie que l’on nomme le crétinisme qui rend aussi petit de corps que d'esprit. Alors préservons nous de la bêtise ambiante et salons harmonieusement plats et eaux filtrées d’un bon sel marin non transformé.

En conclusion

 

De ce qui fût pour moi une lente révélation, j’ai fini par adopter ce que j’appel « le régime naturel ».

Mais rappelons nous que le régime de notre espèce est un régime « opportuniste ». C’est à dire que quand on à le choix, l’on conserve de la souplesse, car l’on peu s’accommoder d’une grande diversité alimentaire.

 

Autant les humains pouvaient passer après la hyène pour y manger la moelle du dernier os rongé, autant l’on peut très bien s’accommoder de divers écart alimentaire lié à notre environnement.

Cela peut arriver lors d’invitations familial, amical, professionnel ou bien encore d’une envie particulière qui nous fait plaisir. Restons cool et régalons nous en pleine conscience de ce que sont nos véritables besoins.

 

La prochaine fois je vous partagerais quelques notions sur les méthodes de cueillette des ancêtres de nos ancêtres pour regarder ensemble les liens qu’on y trouve avec l’agriculture.

 

À bientôt